Alcoolisation septale
La Cardiomyopathie Hypertrophique Obstructive est une maladie d’origine génétique, responsable d’un épaississement du muscle cardiaque, qui gène l’expulsion du sang vers les organes périphériques (cerveau, rein…)
Les conséquences de cette affection sont essentiellement l’essoufflement progressivement croissant, les douleurs thoraciques ou encore les malaises pouvant aller jusqu’au décès. Le traitement de cette maladie est toujours dans un premier temps médical. Lorsque ce dernier est insuffisant d’autres alternatives sont envisageables. La chirurgie cardiaque a longtemps été utilisée, et depuis une dizaine d’années l’alcoolisation septale se pose comme une alternative moins invasive.
Les conséquences de cette affection sont essentiellement l’essoufflement progressivement croissant, les douleurs thoraciques ou encore les malaises pouvant aller jusqu’au décès. Le traitement de cette maladie est toujours dans un premier temps médical. Lorsque ce dernier est insuffisant d’autres alternatives sont envisageables. La chirurgie cardiaque a longtemps été utilisée, et depuis une dizaine d’années l’alcoolisation septale se pose comme une alternative moins invasive.
En quoi cela consiste ?
L’intervention est réalisée sous anesthésie locale.
Une sonde de deux millimètres de diamètre est introduite par l’artère fémorale ou radiale. Par cette voie, un ballonnet gonflable est positionné au niveau d’une branche septale (branche d’une de vos artères coronaires irrigant la zone trop épaisse).
Sous contrôle échographique, 1 à 3 ml d’alcool pur sont injectés à travers le ballonnet, entrainant la constitution d’un infarctus thérapeutique qui va permettre de diminuer l’obstruction qui gène le fonctionnement du cœur.
Une sonde de deux millimètres de diamètre est introduite par l’artère fémorale ou radiale. Par cette voie, un ballonnet gonflable est positionné au niveau d’une branche septale (branche d’une de vos artères coronaires irrigant la zone trop épaisse).
Sous contrôle échographique, 1 à 3 ml d’alcool pur sont injectés à travers le ballonnet, entrainant la constitution d’un infarctus thérapeutique qui va permettre de diminuer l’obstruction qui gène le fonctionnement du cœur.
Quels sont les bénéfices ?
La procédure est moins traumatisante que l’acte chirurgical. L’examen se fait sous anesthésie locale. Cette intervention permet dans un grand nombre de cas (90%) d’améliorer les symptômes.
Quels sont les risques ?
Les complications opératoires et hospitalières sévères (décès, complications mécaniques de l’infarctus sont d’environ 1%.
Risque de troubles conductifs justifiant l’implantation de stimulateur cardiaque définitif dans 5 à 15% des cas. Lorsque le risque de survenue d’un trouble conductif est accru, la procédure est réalisée sous le contrôle d’une sonde de stimulation placée temporairement dans le ventricule droit.
Risque de troubles conductifs justifiant l’implantation de stimulateur cardiaque définitif dans 5 à 15% des cas. Lorsque le risque de survenue d’un trouble conductif est accru, la procédure est réalisée sous le contrôle d’une sonde de stimulation placée temporairement dans le ventricule droit.
Durée d’hospitalisation
À l’issue de l’examen :
Surveillance de 48h en soins intensifs cardiaques
IRM cardiaque réalisée au 3ème ou 4ème jour (ainsi qu’au 3ème et 12ème mois)
Enregistrement de 24h du rythme cardiaque (Holter) au 5ème jour validant la sortie
IRM cardiaque réalisée au 3ème ou 4ème jour (ainsi qu’au 3ème et 12ème mois)
Enregistrement de 24h du rythme cardiaque (Holter) au 5ème jour validant la sortie